Une politique salariale décevante, mais…

Points positifs :

Une augmentation générale de 1.1% qui suit à peu près à l’inflation prévue de 1.2%.
Une enveloppe d’augmentation individuelle de 1.4%, sachant que la direction dépasse en général ce minimum.
Une avancée conséquente sur la prime d’ancienneté, un taux de 22% au lieu de 20% à partir de 25 ans d’ancienneté, cela est acquis !
Un supplément d’intéressement de 500 €.
Une augmentation du salaire minimum d’embauche à 4.5% de plus que le minimum UFIP avec un plancher de 17 pts UFIP.
Le complément équipe postée de +0.5 pts UFIP et la petite augmentation de la participation employeur (7 cts) sur le ticket restaurant qui reste à 9 euros.
La prolongation du dispositif CPR, dans les conditions actuelles, jusqu’au 30/06/2019.
Engagement de négociation d’accord sur le développement durable avec un budget en augmentation de 50% (environ 52500 €).

Points négatifs :

Au cours de ces négociations, nous avons exprimé nos désaccords sur plusieurs sujets:

La non prise en compte de l’augmentation réelle du coût de la vie (supérieure à l’inflation), une tendance dogmatique du patronat.
Notre désaccord de fond sur le montant et le versement d’une prime via l’intéressement exonérée de charges sociales et donc de participation à la solidarité nationale sur les dispositifs sociaux. (charges que seul le salarié supporte s’il débloque la prime en juin, évasion sociale de l’employeur ???)
Des mesures pour le collège cadres quasi inexistantes…
La manière de négocier avec la direction, qui fait très peu de pas vers les Organisations syndicales en adoptant une position qui fige ses propositions, sans possibilité de les voir évoluer, bref un autre terme à définir que celui de négociation….

Après consultation des adhérents, devant la perte que produirait la non signature de cet accord, nous avons pris la décision de le signer.

CGT/UNSA-SICTAME ont demandé un RDV avec V. LE-GARS sur le sujet, RDV prévu début février, tenons bon !