A la CGT, nous constatons, entendons, et dénonçons les nombreux problèmes liés à ce projet de restructuration précipité. Nos constats sont nourris par vos remontées de terrain et par la participation active à la surveillance du projet au sein de l’entreprise.

Les IRP (CE/CHSCT/DP) ont donné des avis argumentés, ont posé des questions pertinentes. Les Délégués Syndicaux ont alerté par écrit la Direction sur l’évocation de possibles licenciements.

En retour, la Direction, qui se félicite d’un dialogue social de qualité, ne prend en compte quasiment aucun item dans les arguments fournis par le travail des IRP et des Délégués syndicaux !

 Voici un inventaire à la Prévert des points de tension relevés par la CGT:

• Des licenciements en vue ;
• Des conditions opaques de mutations géographiques/fonctionnelles pour de nombreux salariés ;
• Une communication Salariés/RH au point mort (des questions ?…pas de réponses…Vous verrez plus tard…);
• Des inégalités de traitement en termes de coefficients et de salaires ;
• Des courriers recommandés officiels fleurtant avec l’illégalité (coefficients changés, modalités de retour approximatives, salaires sur 12 ou 13 mois…)
• Des conditions de travail à l’horizon janvier 2019 fortement dégradées (locaux inadaptés pour le personnel et le travail, pas d’atelier de maintenance digne de ce nom prévu, prises de fonction sur des territoires inconnus, disparitions des stocks…)
• Un respect de l’humain et des valeurs perdues ;
• Des délais trop courts, des moyens non communiqués par les RH pour que les salariés puissent organiser leur mutation sereinement ;
• Aucune visibilité à long terme pour les salariés non mobiles et dont les sites ferment ;
• Un mal être profond installé chez de nombreux salariés, mal être personnel et professionnel, lié au projet (RPS Forts) ;
• Une sécurité opérationnelle sacrifiée (formation post déploiement ; territoires supprimant la proximité de terrain ; travail sur installations inconnues, astreintes sans pièces de rechange…)
• Des fermetures de sites incomprises ;
• …..

Ces tensions avérées donnent le ton du déploiement de ce projet trop ambitieux qui balaye l’humain. Ce projet, en l’état, donne le sentiment d’egos démesurés au sein de notre Direction.

La Direction semble avoir hâte de réaliser ses propres objectifs fixés par les actionnaires, la précipitation est mauvaise conseillère…

Les salariés nous le disent, « nous pouvons être d’accord sur une réorganisation, mais pas dans ces conditions »!

La CGT veut alerter la direction sur l’état des troupes opérationnelles, et déclencher un dialogue constructif et correctif de manière urgente. Si ce dialogue ne se met pas en place, la CGT envisage une alerte sociale officielle.

La CGT vous fait une synthèse non exhaustive des problèmes rencontrés au sein de la DOP pour vous donner une vision large des soucis que traversent nos collègues.

Aujourd’hui la DOP, demain, vous serez tous concernés par les futurs projets ACE, Business Excellence…

SNGSO ; GSO ; TIGF ont toujours su s’adapter aux évolutions du monde qui l’entoure avec une gestion humaine digne de ce nom, pourquoi TEREGA n’y arriverait-elle pas ??

 

La CGT demande à la Direction de différer son projet, afin de régler tous les problèmes soulevés et de montrer son engagement autour de la valeur de l’humain via la concertation et l’exception.

 

FAUTE !       

 

La CGT demande un arbitrage sur cet ACE.

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, suggestions à syndicat-cgt.terega@terega.fr, ou à vos représentants de proximité.

retrouvez notre  Tract CGT-ACE 11-2018