Pau, le 02 décembre 2014
Les Organisations Syndicales de TIGF dans un souci d’harmonisation, d’équité et de clarification des règles existantes sur la mobilité et les déplacements et au regard de l’évolution du groupe TIGF ont décidées d’un commun accord avec la direction d’ouvrir des négociations.
Le principe de remboursement forfaitaire et réel repose à ce jour sur deux accords (accord de 2004, et l’accord de 2011 d’adhésion à la CCNIP).
Quelles sont donc les motivations de notre direction à remettre en cause ce principe fondamental?
- La loi ? Aujourd’hui, à notre connaissance, aucune disposition réglementaire n’interdit la pérennité du système actuel.
- La réduction des couts? Les OS de TIGF ont rappelé à la direction que ces frais sont des OPEX et sont donc intégrés dans le tarif transport négocié avec la CRE. Les éventuelles économies qui pourraient être réalisées n’iraient donc pas dans les poches de nos actionnaires mais seraient probablement vu d’un très bon oeil par la CRE au titre de la réduction des OPEX !
- Une harmonisation demandée par notre actionnaire principal ? l’opérateur transalpin voit-il d’un mauvais oeil ce système qu’il ne souhaite pas voir s’exporter de l’autre coté des Alpes ou ailleurs ?
- L’équité ? En quoi le système actuel de remboursement des frais prévu par les accords n’est-il pas équitable ? Il s’applique bien à tous, les critères sont bien définis et compris par le personnel, et il prend en compte la contrainte de déplacement.
- Le dernier challenge du Secrétaire Général ? Une des ultimes négociations du secrétaire General qui veut réussir avant son départ là où les directions précédentes ont échoué. Probablement la négociation de trop …
Pour rappel le service RH, lors du passage à la CCNIP, a fait auprès des ex salariés TOTAL de la promotion sur la valeur des principes de remboursement des frais de déplacements dans un souci d’obtenir la signature de ses salariés.
Aujourd’hui les salariés ne doivent pas subir, de la part de la Direction, de nouvelles agressions pour des raisons dogmatiques et financières. Ils ont toujours répondus présents et ont su s’adapter, comme lors du passage de la CCNIP qui a impliqué un changement de convention collective et lors de la cession de TIGF par le groupe Total.
La direction veut remettre en cause le remboursement forfaitaire sans contrepartie sérieuse et crédible, en occultant le fonctionnement historique et culturel de l’entreprise.