L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement
4 appels à la grève massivement suivis. 5 manifestations inédites de par leur ampleur. Des sondages sans équivoque quant au rejet massif de la population française de ce projet de réforme, rejet qui augmente au fur et à mesure que mensonges et approximations sont percées à jour.
On a déjà crié très fort, mais visiblement le gouvernement est resté sourd, et mise sur notre résignation.
Qu’à cela ne tienne, on va hausser encore le volume !
L’intersyndicale de Teréga appelle de nouveau l’ensemble des salariés à se mobiliser massivement les 7 et 8 mars, et puisque le mot d’ordre national est de mettre la France à l’arrêt, les conditions d’exercice de notre droit de grève vont évoluer et se durcir :
- Garantir la sécurité de nos installations : les personnes nécessaires à la sécurité de nos installations devront être réquisitionnées par les préfectures, seule autorité compétente en la matière. Si les préfectures refusent d’émettre ces réquisitions, nous demandons aux salariés concernés de nous faire parvenir les courriers émis par la Direction au plus vite afin que nous puissions nous pourvoir en justice.
- Obligation de service public : dans le cadre de notre OSP, les foyers domestiques et les clients assurant des missions d’intérêt général dont l’alimentation est dépendante de nos infrastructures doivent avoir accès au gaz. Pour obéir strictement à cette obligation de service public et rien de plus, nous demandons à ce qu’aucune molécule de gaz ne transite aux point d’interconnexion en direction de GRTGaz ou de l’Espagne, le seul gaz circulant dans nos tuyaux pendant la durée de cette grève ne devant servir qu’à alimenter les clients raccordés à nos réseaux.
Il est important de maintenir une mobilisation massive, tout le monde compte quel que soit son poste dans l’entreprise. Chacun peut et doit contribuer à cette grève si on veut faire reculer le gouvernement sur cette réforme injuste.
Il est tout aussi important de donner du retentissement à notre mobilisation. Puisque le gouvernement refuse d’écouter les français, il faut qu’il soit assailli de part et d’autres par les entreprises, les institutions locales, régionales et mêmes internationales qui exprimeront leur mécontentement face à ces situations de blocage.
Nous ne sommes pas en grève contre Teréga, et regrettons que l’aveuglement du gouvernement nous conduise à une telle situation. Mais Teréga est un acteur stratégique du secteur énergétique, dont le poids dans le fonctionnement du marché gaz Français ne saurait être négligé, la mobilisation massive de ses salariés ne peut pas être ignorée impunément.
Tous en grève !
Pau 10h30 Place de Verdun / Bordeaux 12h30 Place de la Bourse / Toulouse 15h sortie de métro Saint-Cyprien / Agen 10h place de la Préfecture / Carcassonne 14h30 Square André Chénier Mont-de-Marsan 10h Place des Arènes / Tarbes 10h Bourse du travail / Rodez 14h Esplanade des Rutènes